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384                       SOCIÉTÉS SAVANTES

Mgr de Neuville-Villeroy. — M. Grillet termine la séance par la lec-
ture d'une pièce de vers, intitulée : Vieil air sur la petite flûte.


  SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, HISTOIRE NATURELLE ET ARTS UTILES DE
LYON. —Séance du 6 mars 1891. — Présidence de M. Gensoul. —
M. Vanderpol traite la question des poêles mobiles ou à combustion
lente, à propos d'un accident causé par un de ces appareils de chauffage
dans un immeuble de Paris, où les gaz délétères produits par la com-
bustion, dans un appartement situé au rez-de-chaussée, ont asphyxié,
pendant leur sommeil, quatre personnes couchées à l'entresol. Il
explique, par une minutieuse description des lieux, comment les poêles
à combustion lente, dangereux pour les personnes qui les emploient,
sont aussi dangereux pour leurs voisins. M. Vanderpol fait encore
connaître un mode de .construction de gaines qui préviendrait toute
fuite. — M. Léger pense que tout danger serait écarté de l'appartement
chauffé, si l'on munissait le poêle d'un cendrier clos, d'une prise d'air
extérieur et d'une issue qui forcerait les gaz brûlés à passer dans la
gaine sans possibilité de retour. — M. Martino, après avoir donné
quelques détails sur les systèmes de chauffage de l'hôpital militaire et
de l'École de santé, expose les effets bien différents de l'acide carbo-
nique qui asphyxie et de l'oxyde de carbone qui empoisonne. Quand
l'empoisonnement n'est pas allé jusqu'à la mort immédiate, il peut
 arriver qu'on ne se remette jamais complètement.

   Séance du 1; mars 1891. — Présidence de M. Gensoul. — M. Martino
décrit les appareils de chauffage à combustion lente qu'on avait installés
dans les hôpitaux militaires et qu'on a dû supprimer. — M. Saint-Lager
expose une curieuse expérience de tirage renversé dans un poêle, par
le voisinage d'un foyer de cheminée. — M. Chaurand montre un
volumineux régime de cbatnarops excella cueilli chez lui, dans l'Ardèche,
 sur un pied qu'il possède depuis une vingtaine d'années. — M. Léger
 fait une communication sur les agents de désinfection en usage, que la
science moderne a ajoutés à ceux que possédaient les anciens, savoir : les
 essences et l'insolation. Les moyens actuels sont les fumigations, les
lavages et la chaleur. On emploie en fumigations l'acide sulfureux, le
 chlore, le brome, les vapeurs nitreuses et l'acide chlorhydrique. Les
 lavages antiseptiques se font avec des dissolutions de sublimé corrosif à
 0,001, de sulfate de cuivre à 0,012, de chlorure de zinc à 0,040, On