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'" ^'m^/UI,'' "",' ' CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS 339 Ainsi l'abbaye d'Ainay eut dans la suite des siècles trois formes différentes. D'abord régulière jusqu'à Théodore du Terrail, 1505, elle fut mise en commende jusqu'en 1685, puis sécularisée jusqu'en 1793, où elle fut supprimée et détruite. Chazay se ressentit du nouvel état de choses, tout ce qui restait du prieuré fut détruit du transformé, on vendit plu- sieurs corps de logis, ne conservant que le palais abbatial et celui de l'archevêque. Le grand sacristain fut supprimé, et le curé, qui depuis longtemps déjà était un prêtre sécu- lier, se vit adjoindre un autre prêtre chargé de la sacristie et du culte. Le curé d'alors est le sieur Pierre Palay ou Palais, il est cité dans un acte où Fleury Fayolie, de Fleurieux-sur- l'Arbresle, reconnaît lui devoir une pension annuelle de neuf livres, pour une terre appartenant à la sacristie de Chazay (48). Dans le même temps la baronnie de Châtillon changeait de maître ; de Gaspard Camus elle avait passé à Jean-Gas- pard, seigneur du Sou et du Breuil. Celui-ci, en 1691, tant en son nom qu'en celui de son épouse, dame Sibylle-Marie- Anne de Saint-Amour, vend les terres de Châtillon, de Sandars, de Bayère et de Dorieux à Maurice Dufournel, écuyer, conseiller et maître des requêtes au parlement de Dombes. Maurice Dufournel appartenait à une famille consulaire de Lyon ; il avait épousé Marie de Bérard, dont il eut une fille, Marie, qui fut mariée, le 10 décembre 1672, à Jean- d'après une concession ou une vente antérieures. {Moyen Age et Renais- sance, par B. Guérard.) (48) Arch. de la fabrique de Chazay, ch. h. 2.