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              CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS                 333

publier par trois dimanches au prône des messes parois-
siales.
   « Et d'autant que l'église dépend de nous, que nous en
sommes curés primitifs et possédons la plus grande partie
des dymes, nous nous sommes nous-mêmes condamnés à
donner un ciboire d'argent à la paroisse, celui qui y est
n'étant que de cuivre. »
   Le curé était, depuis seize années, le sieur Gabriel
Dumas, qui fut obligé, d'après cette ordonnance, de mettre
un peu plus d'ordre dans son église et dans les registres
paroissiaux.
   La prébende de Saint-Antoine, chapelle ogivale, comme
le signale cet acte, avait pour patron, c'est-à-dire qu'un des
nobles seigneurs, qui avaient le droit de nommer à cette
prébende, était le sieur Nicolas du Pressins, dont la
demeure était située dans la propriété du Pressins (Danto-
Rogeat), en haut de la colline qui touche actuellement au
cimetière ; on en a trouvé les vestiges en minant ce terrain.
Cette maison a été détruite vers 1790, époque où Me Cha-
puis, notaire, acheta cette propriété, où il construisit,
vers 1811, beaucoup plus près du bourg, la maison qui
existe maintenant.
   11 est dit, dans cet acte, que les sieurs Nicolas de
Pressins et Philippe Butturieux avaient acquis ce droit de
patronage des Fennoillet, noble famille qui avait disparu et
qui portait : d'or à trois grenades de gueules, 2 et 1, et sur-
montée de trois étoiles de même (J. Boisseau). Cependant le
sieur Butturieux contestait ce droit à Nicolas de Pressins.
   Ce ne sont pas les de Fenouillet jqui bâtirent cette jolie
chapelle ogivale, car les armes qui se trouvent sur le
vitrail : de... au sautoir lozangé de... n'étaient pas les leurs;
nous n'avons pu découvrir de qui ils la tenaient. La famille