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       UN ÉPISODE LYONNAIS
                                 Dl.


LA    FIN     DE     LA     GUERRE          DE   CENT      ANS



                            L'AFFAIRE

     DES QUATRE COURSIERS DU PRINCE D'ORANGE (*)




 ^S£fc^?L était réservé a la détestable politique des minis-
• j w | b \ y t r e s de Charles VII de servir à souhait les vues
rëZi£jsL>àu prince bourguignon. A la suite du sacre du
Roi, au lieu de laisser Jeanne courir aux Anglais, comme
elle l'aurait voulu, ils avaient perdu un temps précieux à
négocier entre le Roi et le duc de Bourgogne une réconci-
liation qui ne pouvait encore aboutir. LJéchec d'une
démonstration trop tardive de l'armée roj'ale sur Paris eut
pour effet de relever momentanément les affaires des
Anglais qui, aidés des Bourguignons avec lesquels ils avaient
resserré leur alliance, reprirent de tous côtés l'offensive.


  (*) Voir la Revue du Lyonnais de Mars 1891.