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210      LES FUNÉRAILLES DE JOSEPHIN SOULARY

      Pour les parfums d'amour que ion grand cœur décèle
      Un vase si restreint avait-une raison :
      Tu songeais que si grand qu'un homme se révèle,
      Il doit tenir, un jour, sous un peu de gazon.

      Notre orgueil, à sa honte, obligé d'y descendre,
      En délivrant notre âme, y confond notre cendre,
      Souvent sans un adieu par les pleurs attristé.

      Mais toi, poète aimé, lorsque ton corps succombe,
       Tu vas comme en tes vers, du fond noir de la tombe
      Jeter sur ta mémoire une vive clarté.