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154. LES COMPTES ET LA CHRONIQUE seneschal pour nous garder des lansquenoys ( r i ) , le 6e de juillet mil Ve et xx et aultres petites despences (f° 90). Andrieu Bossar et François Vaulbertrand doiuent auoir treze liures sept solz tournois povr vne taxe faicte par Mess" les heleux (12) de la despence et jornées qui derao- rarent en prison à Lyon, pour cause que Pierre Morin n'auoit pas payé les deniers deuz au roy sur la taille royalle et crue'mise sus, Tan mil vc xx, laquelle somme ledict Morin en est débiteur (f° 91). André Bergier doyt donner sept liures sept solz tornois, pour semblable somme est créditeur à ce sur le conte de la despence des quatre cheuaulx qui retornart de délia les montz (13) le dernier de juing mil v c xxn la somme de cinq liures troys solz tornois (f° 91. V°). Claude Andro doit auoir deux liures huit solz tournois qv'il a poyé tant aux sergentz qui prire les beuf de sa grange, que pour despence que lesdits beufs fire à Dargoire lan mil vc xxi. Plus xx liures qu'il a deliuré à André Bergier, pour habiller à Lyon les francs archiers, au moys d'aoust 1522. Plus vni liures vu solz qu'il a bailhé ; c'est à sauoir v liures à Thomas Autermo pour vng alecret (14), et xxxv solz, à Bernard Roux, pour deulz verduns (15) et xxxn solz pour vngne haquebuste (16), pour ce party débiteur. (11) Lansquenets (V. ci-dessus la note sur les Albanais. (12) Les élus. (13) C'est ainsi qu'on appelait la guerre conduite par François I"et qui devait aboutir à la bataille de Pavie. (14) L'alecret était un corcelet léger fait de mailles. (15) Verduns, sabre, épée, sorte d'arme tranchante. Ménage (Dict. étymologique de la langue française), dit qu'on lui donna ce nom de la vill e de Verdun, où on les fabriquait. (16) L'hacquebutte était une sorte de couleuvrine, de canon à la