Revue du Lyonnais » série 5 - n°11 ( 1891 ) » pp.034

34               LES COMPTES ET LA CHRONIQUE

   « Et plus s'est ramboursé ledit Joffrey de trois liurescincq
solz cincq deniers que ledict Joffrey a paie à plusieurs qui
auoient fourny de viandes pour le bancquet dudict seigneur
d'Ampuys, c'est assçauoir à maistre Claudre Audrod quinze
solz, à la Chappotonne dix solz, à la Berengiera six solz, à
Thomas Bossât dix et huyt solz six deniers, à Pierre Morin,
douze solz vnze deniers, à la damme Marie Chappuyse
dix solz. »
   « Et plus a paie à celuy quy a rabillé la clef de la porte
des Granges neuf solz. »
   Après la taille royalle de l'an 1508 comprins vne
creue (14) (f° 14), vient « la tailhe des deniers comuns de
l'an mil cinq cens et neuf au moys de julhet. »
   « Pierre Marron de Condrieu s'est rambourcé de huyt
liures dix et sept solz six deniers que ledict Marron auoit
fourny tant en trantes bennes (15) auoyne que furent
données à Vienne à messire Castel et à aultres pour plu-
sieurs seruices qu'ilz auoient faictz à ladicte ville que aultres
menues despences que ledict Marron auoit forny à la pour-
suyte du procès que la ville auoit contre Mess" de Tesglise
de Condrieu, comme est apparu par son compte (f° xiv). »
   Philibert de Lorme paraît à la taille de 1507 devant dix


et d'un beau roux. On raconte que le plant de ces vignes fut tiré de
Dalraatie par les ordres de l'empereur Probus. On voit que, dès cette
époque la ville faisait entrer ce vin dans les présents d'honneur ; le cha-
pitre et le Consulat de Lyon» suivirent cet exemple. {Actes capitulaires-
du 7 décembre 1658 et délibération des Consuls de Lyon du 11 décembre-
1670.)
   (14) Crue désigne une imposition additionnelle à une autre déjà
existante. (V. l'Encyclopédie méthodique.)
   (15) La benne ou le benneau, d'après Roquefort, est un petit vase 01}
un panier qui servait de mesure de capacité.