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                 CHRONIQUE LOCALE


      La Revue du Lyonnais, qui est une publication de progrès
   et d'avenir, devançant en cela toutes les autres feuilles de la
    ville, s'empresse de souhaiter la bonne année à ses abonnés
   et à ses lecteurs, en plein décembre, sans attendre le mois
   de janvier consacré, jusqu'ici, à ces voeux du cœur.
      Cet empressement est de bon augure. Il prouve que la
   Revue est reconnaissante et que ses souhaits sont comme
   un remerciement adressé aux amis qui la soutiennent. On
   est bon pour elle, on l'encourage, on lui dit qu'on l'aime, et
   la pauvrette, en voyant croître le nombre de ses lecteurs,
  eu voyant ses efforts récompensés, en voyant son existence
  assurée, ne peut trop se hâter d'adresser ses meilleurs
  remerciements à ses amis.
      En effet, malgré la dureté des temps, l'indifférence, les
  caresses des éditeurs, la séduction des ouvrages illustrés et
  la concurrence, la Reoue se soutient plus active et plus vi-
  vaco que jamais.
     Si elle n'a pas d'amis zélés qui proposent à une Compagnie
 savante composée de cinquante membres, de prendre pour
  elle cent abonnements, c'est-à-dire deux abonnements par
  personne, ce qui entraînerait nécessairement le désabonne-
 ment de chaque membre à toute publication antérieure, on
 ne lui a pas ait du moins, cette année, qu'ayant acheté deux
 grands trotteurs anglais, on est bien obligé de réduire ses
 dépenses, de faire des économies et de renoncer, quoique
 avec grande peine, à sa bonne Revue du Lyonnais.
     On n'annonce pas chacune de ses livraisons dans toutes les
 feuilles de notre ville; les journaux négligent complètement
 de reproduire sa table des matières, et cependant, elle entre
 dans la quarante-quatrième année de son existence et rien
 ne fait prévoir une fin prochaine.
     Bien plus, elle a été heureuse d'offrir, à ses abonnés, deux
gravures faites pour elle, qui lui appartiennent exclusive-
ment et ne sont pas dans le commerce : une Vue de Saint-
Rambevt-en-Bugey, gravée par Fugère, et une belle Vue
d'une Maison de Vaise, gravée par notre ami Séon.
    Espérons que nous pourrons offrir d'autres cadeaux à nos
abonnés, l'année prochaine, et promettons-leur, en atten-
dant, des travaux variés et intéressants, utiles à notre his-
toire et, résolument, continuons notre tâche, sans marchan-
der les suppléments quand on en aura besoin, comme nous
l'avons l'ait si souvent.