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436                       RAPPORT

Chambre de Commerce aurait mise encore gracieusement
à notre disposition, mais un article du règlement de
de cette exposition interdisait l'exhibition de pièces ou
machines d'une fabrication antérieure à dix années.
   Nous dûmes nous borner à y envoyer de grandes pho-
tographies encadrées, que nous fîmes tirer dans ce but,
lesquelles reproduisaient d'une façon très-correcte les
divers aspects de ces machines.
   Le soin de ces tableaux et des notices qui y étaient
jointes, fut confié à un de nos compatriotes, exposant
de machines à coudre, M. Benoit, et l'installation en fut
faite par MM. Favret et De Chaligny, représentants
d'exposants à Vienne, au désintéressement desquels nous
devons un témoignage.
   A Vienne, notre exposition atira les regards dupuplic
et provoqua l'intérêt de quelques savants et reporters de
journaux, mais elle ne pouvait faire l'objet d'aucun rap-
port ni d'aucune récompense, toujours en vertu des ar-
ticles du règlement cité plus haut.
   Toutefois, le but particulier que nous poursuivions
était atteint. Le nom de Thimonnier, comme inventeur,
 avait retenti et s'était affirme', sans conteste, dans l'Eu-
 rope orientale : il y a plus, l'Amérique du Nord elle-
même se rendait à l'évidence.
   L'Atlantic Monthly Review, organe important de New-
York, a dans un article tout spontané et bien digne au
 fond de ce grand peuple, rendu à Thimonnier un hom-
mage que le Comité a apprécié et dont voici la traduction:
   « Depuis la fin du siècle dernier, des esprits remuants
 « et inventeurs avaient conçu et essayé de réaliser une
 « machine capable de remplacer la main dans le travail de
 « la couture; plusieurs patentes avaient été prises, soit
 « en France, soit en Angleterre, soit aux Etats-Unis mais