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264                  L'OCTROI DE LYON

   De 1805 à 1809, la recette moyenne de ces cinq années
s'éleva à 2,553,172 francs, et retomba, les dix années
suivantes, à une moyenne de 1,907,545 fr.
   En 1820, les produits progressèrent un peu, mais pen-
dant une période de vingt ans, de 1820 à 1839 inclu-
sivement, la moyenne ne put pas atteindre celle de 1805
à 1809 et ne dépassa pas 2,401,152 fr.
   En 1840, année mémorable par la grande inondation
du Rhône et de la Saône, les recettes de l'octroi atteigni-
rent 2,839,266 fr. et furent portées, en 1841 et 1842,
à une moyenne de 3,042,677 fr., par le fait même de
cette inondation qui avait envahi les caves lyonnaises
et détruit les approvisionnements qu'elles contenaient;
ce fut le chiffre le plus élevé qu'eût atteint l'octroi de
Lyon depuis son organisation, le 23 août 1800.
   De 1843 à 1849 (et sauf 1848), la moyenne des produits
fut de 2,825,000 fr. environ. En 1848, par suite de la
révolution de février, les recettes de l'octroi tombèrent
à 2,536,669 fr. Ceci prouve que pour les intérêts publics
comme pour les intérêts privés, il faut avant tout la
 stabilité des institutions.
    En 1850, les produits atteignirent le chiffre inconnu,
 depuis 1841, de 3,257,603 fr., et ils se maintinrent pres-
 que à cette hauteur jusqu'en 1853, époque à laquelle la
 suppression delà surtaxe surles vins les fit descendre
 à 2,645,496 fr.
    En 1854, au 1 er juillet, on fit la fusion des octrois des
 communes suburbaines avec celui de Lyon. Les quatre
 octrois (Lyon, la Croix-Rousse, la Guillotière et Vaise)
 présentaient un chiffre général de recettes de 3,556,779
 francs.
    Pour faire accepter plus facilement la fusion, le droit
 d'octroi sur les vins, qui était de 4 fr. l'hectolitre, fut