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L'OCTROI DE LYON 97 tatant qu'ils savent lire, écrire et compter correctement ; qu'après avoir été visités par le médecin de l'administra- tion qui a reconnu, par un certificat, qu'ils ne sont atteints d'aucune infirmité ou maladie les rendant impropres au service. Le minimum de la taille est celui exigé pour le service militaire (1 m. 600millim.). L'avancement est accordé aux'plus anciens et aux meil- leurs serviteurs. Il peut être fait des exceptions à cette règle en faveur d'employés qui recevraient des blessures dans leur service, ou qui rendraient des services excep- tionnels, si toutefois ils ont les capacités voulues. Les exceptions sont prononcées par l'autorité supérieure sur un rapport spécial du directeur. Pour obtenir le grade de vérificateur, les aides-vérifica- teurs sont tenus de passer un examen théorique et pra- tique sur les connaissances qu'exige l'emploi. Toutes les promotions aux divers grades sont faites en conseil d'administration organisé, conformément à l'ar- rêté préfectoral du 30 septembre 1853, sous la présidence du directeur de l'octroi. Les propositions d'admission et d'avancement sont adressées à M. le préfet, qui les modifie, les repousse ou les sanctionne, après examen, par un arrêté. Le conseil d'administration propose aussi la mise à la réforme des employés et donne son avis sur les indemnités à leur accorder et sur la liquidation des pensions de retraite. Tout employé malade est soumis aux visites du méde- cin de l'administration, qui fixe le temps nécessaire à sa guérison. Un congé régulier n'est accordé à l'employé malade que jusqu'à concurrence de 30 jours. Pour tout autre cas, le congé n'est accordé qu'avec retenue du demi-traitement.