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          LES LYONNAIS AU SALON DE 1 8 7 7 , A PARIS     71

  Nous n'avons rien,à dire du tableau de M. Fonville :
Souvenir de Virieu-le-Grand, ni du Moulin sur les bords
du Lignon, par M. Noirot.
                                    •
   Les deux marines de M. Appian représentent, l'une
des Pêcheurs faisant escale dans les rochers de Collioure,
et l'autre les bords de la Méditerranée à Collioure, un jour
de mistral. Dans le premier, la mer est calme, le ciel pur ;
un bateau de pêcheur est arrêté près des rochers. Dans le
second, la mer est houleuse. Au premier plan est un ba-
teau secoué par les flots et la voile gonflée par le vent.
D'autres bateaux paraissent au loin ; à gauche sont les
rochers. Ces deux tableaux qui font contraste sont très-
beaux, mais il me semble que les rochers du second lais-
sent à désirer.
  Des bateaux échoués sur la plage, d'autres voguant
plus loin, une mer verdâtre, un ciel couvert, voilà le
tableau de Mme E. Espinet.


   M. Réignier ne se contente pas de connaître admirable-
ment ' les fleurs et de les reproduire sur la toile aussi
fraîches, aussi vivantes, aussi richement colorées qu'elles,
le sont dans nos jardins. En les plaçant sur une table ou
sur un buffet plus ou moins ornés, il sait les arranger
d'une feçon charmante. Le tableau qu'il a envoyé cette
année au palais des Champs-Elysées est remarquable.
Sûr- un perron de marbre de couleur, tout près d'une
statue de l'Amour, est posé un bassin en cuivre repoussé
rempli de fleurs magnifiques. Le goût le plus pur a
présidé ! à- l'arrangement de- l'ensemble et l'art le plus
savant a dirigé l'exécution.
   M, Peteachon a exposé un beau bouquet de roses