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72       LES LYONNAIS AU SALON DE 1877, A PARIS
diverses dans un bassin en cuivre repoussé posé sur un
tapis.
   Les deux tableaux de M. Lays sont destinés sans doute
à faire pendants : le premier représente un buffet en
chêne sculpté sur lequel est une belle corbeille de fleurs :
pivoines, roses trémières, giroflées, myosotis, etc. Le
second représente le même buffet, avec une corbeille de
fruits, pêches, raisins, prunes, framboises, etc. Tout
cela magnifique. •
  M. Maisiat : Une branche de prunier sur la mousse ;
ça et là des fleurs de fraisier. Des papillons voltigent au-
dessus.
   Nous devons citer encore de belles roses par M. Lacha-
pelle, un joli bouquet de fleurs des champs par M. Mau-
cherat ; des prunes et des pêches par M. Morel, et enfin,
une nature morte de M. Cocquerel, une alose sur une
table de cuisine.

   Le portrait de M. Alexandre Dumas par M. Meisson-
nier a été fort discuté ; on lui a reproché le manque de
proportions dans les mains, trop grosses au dire de cer-
tains critiques, la pose... Que sais-je encore?... On a
même parlé de photographie. Le public a laissé dire,
mais il a trouvé le portrait simple, naturel, très vivant et
surtout très-ressemblant, et je crois que dans ce cas,
comme dans beaucoup d'autres d'ailleurs, le public a mieux
jugé que les critiques de profession.
   Le portrait de M. L.-J. par M. Robin est digne
d'éloges, mais pourquoi le peintre a-t-il donné à son
modèle un air si dédaigneux?
   Le portrait de Mme C.-T. du R. par M. Jacquand, est
parfaitement modelé. La toilette de Mme du R., robe de
velours vert, manchettes et tour de cou de dentelles