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418               RÉUNION DR LVON A LA FRANCE.

sa protection spéciale (1). Quatre citoyens notables de-
vaient être désignés par le bailli de Mâcon pour perce-
voir le droit de garde accordé au roi en échange de son
appui.
   Le Chapitre de Lyon vit assez mal, comme on peut le
supposer, l'établissement d'agents royaux dans la ville.
Il y en avait déjà à vrai dire; la nouvelle mesure ne
fit qu'ajouter à son irritation.
   Par tous les moyens possibles, il chercha à entraver
leur action, attaquant leurs sergents, interceptant leurs
communications avec le bailli de Mâcon (2). Mais le roi
de France était trop solidement établi à Lyon pour lais-
ser impunis de pareils faits.
   Pour avoir maltraité et emprisonné Pierre Chevrier,
sergent du roi, et pour avoir arrêté un navire chargé
pour le compte du roi que le sergent conduisait, une
forte amende fut infligée au Chapitre par un arrêt du
Parlement du 8 novembre 1271 (3). Pour obtenir cet ar-
rêt, les Lyonnais s'étaient unis aux officiers royaux (4).


   (1) Ménest. pr. p. 19, col. 1. — Ordon. des Rois de France. T. XI,
p. 348. — Il vint à Lyon, (1271, 2 mai) pour se mettre par lui-même
au courant de l'état des faits. (Historiens de Fr. T. XXI, p. 217.)
   (2) Dans la circonscription duquel se trouvait compris le Lyonnais. —
Sur les limites du bailliage de Mâcon, V. Actes du, Parlement par E. Bou-
laric, T. I, p. 163.
  (3) E. Boutaric, Actes du Parlement. T. I, p . 162, n° 1747.
   (4) On a du mois d'octobre 1271, une procuration (Archives de la ville
de Lyon. AA1, (Cartulaire de Villeneuve) c. LXV — Ménest. pr. p. 100)
donnée par les Lyonnais à trois d'entre eux pour traiter ce qui intéres-
serait Lyon.
  Cette procuration est générale et ne s'applique pas à une affaire déter-
minée. Mais cependant comme elle est donnée pour les choses à expédier
« in proximo futuro parlamento domini régis Francorum, Parisius vcl