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           HISTOIRE DE SAINT-TRIVIEU-EN-DOMBES.           447

 qui occasionnaient, disaient-ils , beaucoup d'infection
dans l'air et des maladies épidémiques. Il constate par
une lettre de M. Janet , subdélégué de l'Intendant de
Bresse, en date du 19 février 1767, que copie de cette
requête avait été communiquée aux recteurs de la Charité
dès le mois d'octobre 1766, et qu'avant la confection du
procès-verbal qui devait être dressé, à ce sujet, sur les
lieux, l'intention du ministre était que toutes les parties
fuseent entendues, afin que personne ne fût lésé. Les rec-
teurs, par leur réponse du 8 mars 1767, prièrent M. le sub-
délégué de vouloir bien renvoyer cette visite et ce procès-
verbal aux prochaines fêtes de la Pentecôte, époque où ils
se transporteraient à Saint-Trivier. M. Janet, après avoir
pris l'avis de l'Intendant, acquiesça à cette proposition.
   M. Bertin du Villars , avocat-recteur de la charité, sorti
d'exercice le 11 janvier 1767, traitait ainsi, dans ses notes,
la question des fossés de Saint-Trivier : on ereit que ce
dessèchement des fossés causerait quelque salubrité dans
l'air, quoiqu'il soit naturellement malsain à Saint-Trivier,
par rapport au grand nombre d'étangs qu'il y a ; mais i!
nuirait aux intérêts des pauvres, soit par rapport au Grand-
Etang qui ne recevrait plus que des eaux crues et déla-
vées, peu propres à nourrir le poisson            Mais toutes
ces raisons particulières ne doivent-elles pas cédera l'in-
térêt public ?...
   Le 4 juin 1767, huit des sieurs recteurs se rendirent à
Saint-Trivier pour régler les diverses affaires de la ba-
ronnie ; M. Janet s'y rendit aussi , comme on était con-
venu. Le 7 juin, jour de la Pentecôte, après la messe, les
recteurs assistèrent à la rédaction du procès-verbal que
M. Janet dressa des fossés de la ville de Saint-Trivier,
en conséquence des ordres du ministre, sur un placet ou
mémoire signé de quelques habitants, de M. Valentin, du
curé et du Père minime, qui reste à Saint-Trivier, lequel
placet fut envoyé, en 1766 , pour faire combler les fossés,
sous le prétexte de l'incommodité que les eaux qui y se-