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88                    ETIENNE MARTELLANGE.

un Jésuite du nom de Paul Closse, lequel se trouvait
exactement dans la même position que Martellange, c'est-
à-dire coadjuteur-temporel, et qui fut aussi, à ce, qu'il
paraît, un artiste distingué.
   Les archives du collège de Sens né fournissent rien qui
rappelle le nom de Martellange. Cependant l'église fon-
dée en 1624, à une seule nef et' d'une grande simplicité,
pourrait avoir été faite d'après les plans de notre artiste ;
notre obligeant correspondant (214) prétend même qu'à
cause de cela, l'édifice n'ajouterait rien à son illustration.
   Il est curieux de noter cette impression de simplicité que
nous avons rencontrée constamment parmi ceux auxquels
nous nous sommes adressé pour nos collèges. Selon eux,
il est inutile de s'en occuper tant ils sont modestes ; on
n'y rencontre aucune richesse d'ordres et de sculptures ; ce
 sont des Å“uvres banales... Mais, il nous semble, c'est, bien
au contraire, le plus grand éloge qu'on puisse leur adresser!
   Il est inutile de s'arrêter sur le collège do Besançon, de la
province de Lyon (215), bien que Martellange ait souvent
 séjourné dans cette ville ; nous trouvons cet établissement
abrité dans des locaux provisoires jusqu'aux aimées 1730
 et 1739, époque à laquelle il fut l'objet d'une construction
 monumentale due à un architecte du nom de Tripord,qui
 avait pour inspirateur le î\de Jouffroy, Jésuite.
    Le collège de Dole a été, pour nous, l'objet de recher-
 ches plus sérieuses puisque nous y avons constaté le pas-
 sage de Martellange (216). On nous excusera, pour cela,
 de donner quelques détails historiques qui se relient par
 des personnages qui ont aussi figuré à Lyon.

    (214) M. Morin de Champroussc, bibliothécaire de la ville de Sens.
    (215) Dans cette province nous avons vu déjà les collèges de Carpen-
 tras, Lyon, Roanne, Vesoul et Vienne.
    (216) Lettre du 14 février 1610, au chapitre II.