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24                     ETIENNE MARTELLàNGE.

1677, qui portait : d'azur, au lion d'or, et une fasce de
gueules, brochant sur le tout, selon l'armoriai de la Géné-
ralité de Lyon (483).
   La menuiserie, dont il ne reste plus rien et pour d'excel-
lentes raisons, comme on le verra plus loin, fut exécutée
par Benoît Serve.
   Le tableau, représentant saint Louis, était d'Horace Le
Blanc, qui toucha pour ce la somme de 200 livres. Le reçu
est donné à de Rou ville et au P. Recteur Anthoine Mil-
lieû (184).




   Il paraît que le rétable fut refait, en 1704, par un nom-
mé Jean Richeran, au prix de 1400 livres, et dans ce cas,
il serait celui qui existe encore et qui était loué par Glapas-
son, attendu probablement qu'il présente, avec la même
sorte de décoration que les autres , une plus grande
richesse de contournements en saillie. Cependant on y
remarque, au lieu d'un encadrement de tableau, une

    (183) Communiqué par M. Morel de Voleine.
    (184) Archives du département du Rhône, portefeuille D 9, liasse 6.
 Le reçu de Le Blanc est du 2 décembre 1627. Cet artiste fut peintre de la
 ville et exécuta, en dehors des édifices religieux, entre autres ouvrages,
 les portraits des éclievins et des rois Henri IV et Louis XIII, etc. (1614-
 1634). Voyez les Beaux-Arts à Lyon, par Pariset, et l'Abecedario de
 Mariette. II y a eu aussi un peintre du nom de Louis le Blanc, qui a
 travaillé à Lyon et qui fut reçu maître peintre, à Paris, le 7 sept. 1646.