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112 ETIENNE MARTELLANGE. roi, qui avait confié à Martellange la construction du Noviciat de Paris. On y remarque ce passage qui a trait à ce Jésuite et indique sa collaboration : « ce travail, où ayant employé, à l'imitation de ceux qui ont toutes les sciences, » ce que mon esprit m'a peu fournir ; j'y ai d'abondant in- séré ce que j'ai rencontré des plus judicieuses inventions de ceux, qui ont eu quelque connaissance de ses secrets ; mesmement de l'un de nos religieux, qui a l'honneur d'estre connu de vous (258) ; lequel ayant depuis plusieurs années joint la théorie à la pratique, a tiré non moins de la bonté de son esprit, que de son expérience quel- ques traits d'entre ceux que je vous présente en cet ou- vrage . . . . . . Dans la préface aux lecteurs, le P. Derand paraît se préoccuper beaucoup d'un livre sur le môme sujet qui venait de paraître six mois auparavant : le secret d'archi- tecture, de Mathurin Jousse de la Flèche (257). Il ne se fait pas faute de le déclarer erroné et incomplet et de faire remarquer que cet ouvrage, ainsi que celui de de l'Orme, l'unique qui l'ait précédé, est, avec le sien , tout ce qui a été écrit sur l'art de la coupe des pierres. Nous avons cherché à reconnaître parmi les défini- (256) Ces mots semblent prouver aussi que Martellangc vivait encore lorsque le P. Derand écrivait sa dédicace et que Je livre ne fut imprimé que plus tard. (257) Le secret d'architecture découvrant fidèlement le$ traits géomé- triques, coupes et desrobemens nécessaires dans les bastiments, enrichi d'un grand nombre de figures adioustées sur chaque discours pour l'exph- cation d'iceusc, par Mathurin Jousse, de la ville de La Flèche,. A La Flèche, George Griveau, imprimeur ordinaire du Roy et du Collège lloyal. M.DC. XLII Avec privilège de Sa Majesté.