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ETIENNE MARTELLANGE. 29 Un tableau de H. Le Blanc représentant le Mystère de la t Sainte-Trinité composa la décoration des entre-pilastres du fond ; il s'y trouve encore. Ces restaurations firent effacer dans la nef des peintures placées au-dessus des arcades des tribunes qui représen- taient les Apôtres et-les Evangèlistes. On a dû entreprendre, en 1861, une nouvelle restaura- tion de cette église et surtout des peintures qui tombaient en poussière. Ce travail a été exécuté sous la direction de l'architecte en chef de la ville, T. Desjardins. Un peintre décorateur, habile et expérimenté, Alexandre Denuelle (190) fut alors chargé de la tâche difficile de relever ce qui restait de ces peintures,afin de pouvoir rétablir l'enduit qui se détachait, et ensuite, de les restituer; il l'a remplie de telle façon que ce qui existe est la reproduction fidèle de ce qui s'y trouvait antérieurement. Pour y arriver, il reproduisit par des cal- ques tout ce qui subsistait et en fit faire une reproduction exacte, à un dixième, que l'on confronta avec le monu- ment avant de faire tomber l'enduit. C'est ainsi que ces anciennes décorations ont pu nous être conservées. Labbé exécuta aussi des peintures décoratives dans la chapelle, dite des Messieurs, sous la bibliothèque, les- quelles existent encore. Pendant la nuit du 20 janvier 1644, le feu prit au Col- lège et y causa des dommages considérables. Le Consulat se hâta de faire réparer les bâtiments et fournit des fonds pour, la reconstruction de ceux incendiés (191 ) .La reine ré- (190) Nous donnerons plus loin une nomenclature exacte des figures représentées dans cette décoration, laquelle nous a été fournie par M. Denuelle. (191) Délibérations des 5 décembre 1652 et 30 décembre 1670.