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BIBLIOGRAPHIE. 401 qu'on puisse faire à certains Parisiens qui ont si souvent taxé la province d'ingratitude : Métropole des arts, de l'esprit, des sciences, Devant toi se mettrait à genoux l'univers ! Va, tu règnes encor, tes grandeurs sont immenses, Ta gloire est à l'abri des plus cruels revers I Honneur à ton courage, à ton patriotisme. Le pays de Bayard a compris ta valeur ; Tous nous rendons hommage à ton mâle héroïsme, Et la France, ô Paris, respire avec ton cœur ! Après avoir payé ce tribut de reconnaissance à la capitale, Fauteur s'incline avec admiration devant les braves défenseurs de Belfort qui, loin de tout secours et dans un pays couvert d'ennemis, soutenaient encore si fièrement l'honneur du drapeau : Oui, je veux te chanter, ma fière citadelle, Où notre honneur français s'est maintenu debout, Car la gloire t'a fait une part assez belle, Tes braves défenseurs ont lutté jusqu'au bout. Ils ont tous guerroyé dignement et sans crainte, En rudes batailleurs, en vrais preux d'autrefois ; Devant leur attitude à la fois mâle et sainte, Les Germains ont, dit-on, tremblé plus d'une fois. Nous appelons sur cette pièce l'attention de nos compatriotes. Elle ne sera pas sans intérêt pour eux, attendu qu'elle s'adresse spécialement au frère de leur illustre poète Joséphin Soulary : Soulary ! ce beau nom est aimé de la gloire, Il est deux fois marqué pour l'immortalité j Les deux frères ont droit aux pages de l'histoire, Car l'un a combattu comme l'autre a chanté. Le nom du poète lyonnais lui-même revient d'ailleurs assez fréquemment sous la plume de M'w Souchicr. Nous nous asso- cions pour notre part à cette admiration de disciple, etnous som- mes heureux d'apporter ici noire hommage à la plus sympathi- que de nos célébrités littéraires. Tous les débutants qui ont eu recours aux conseils de M. Soulary ont trouvé en lui, nous nous