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             HISTOIRE DE SAINT-TRIVIER-EN-DOMBES.           207

 Villeneuve et lieux circonvoisins. Il en fit l'hommage à
 cette dame par le baiser, suivant ïa coutume. II excepta de
 ce fief le fief qu'il devait à M. de Beaujeu et celui qu'il de-
vait au dauphin de Viennois, au cas qu'il recouvrât la terre
de Girieu. Il reçut 60 livres de bons petits tournois, pour
la reconnaissance de ce fief, de la dame de Saint-Trivi'er,
payant pour son fils.
   En 1340, Jean Coralin, de Saint-Christophe, se reconnut
homme-lige du seigneur de Saint-Trivier, et avoua qu'il
était obligé de le servir en armes toutes les fois qu'il serait
nécessaire de défendre la terre du seigneur, auquel il re-
connut devoir 10 sols de cens et servis sur plusieurs fonds.
Le seigneur de Saint-Trivier lui donna la châtellenie de sa
terre pendant quatre ans, pour le dédommagarde la recon-
naissance de cette ligéité et de ce servis.
   Le 22 juin 1346, Julien de Saint-Guibaut ou Saint-Virbas,
paroissien de la Chapelle, se reconnut homme-lige et justi-
ciable du seigneur de Saint-Trivier pour sa personne.
   Vers 1347, le seigneur de Saint-Trivier, do concert avec
ceux de Beauregard et de Grolée fit des dégâts sur les ter-
res du sire de Beaujeu.
   Le 26 février 1353, Guillemette, fille de Jacques Bérard,
demoiselle, fit hommage et fidélité lige, avant tous autres
seigneurs, le baiser de la bouche et des mains intervenant,
à noble et puissant homme Jean de Saint-Trivier et de
Branges, des biens, qui lui avaient été remis par noble
dame Catherine de Moyria, dame de Mons, veuve de noble
homme Geoffroy de Bullieu, chevalier, tutrice de ses en-
fants, en payement d'un legs fait à cette Guillemette par
Guillaume de Bullieu, damoiseau , dans son testament
publié dans la cour ou justice de Saint-Trivier. Cet acte
fut fait en présence de Hugues de Francheleins, chevalier,
Jean de Longemont et Humbert de Bazole, damoiseau et
prieur.
  Le 24 novembre 1353, le dauphin et le comte de Savoie
étant en guerre, les Dauphinois, nonobstant une trêve