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208          HISTOIRE DE SAINT-TRIVIER-EN-DOMBES.

arrêtée à Mâcon, le 22 novembre, vinrent en Bombes, et
se jetèrent sur les terres de Saint-Trivier et de Fléchères,
où ils firent de grands dégâts.
    Le comte de Savoie ayant mené, en 135S, des troupes au
roi de France, contre les Anglais, divers seigneurs de
Beaujolais et de Dombes allèrent, sous son commande-
ment, entre autres Jean de Saint-Trivier, seigneur banne-
ret, avec un noble bachelier et vingt-cinq écuyers de sa
compagnie, venus de Saint-Trivier en Dombes.
    Le 16 décembre 1358, Hugonin Bagié, bourgeois de
Saint-Trivier, abergea et donna en emphytéose à Etienne
Cusin de Chanteins un mas qui avait appartenu à André
Cusin. Il déclara que ce mas était taillable et mainmortable
à sa volonté et de sa totale justice, à la charge du cens et
servis accoutumé de 28 sols viennois et de deux anées et
 unecoupe de froment. Cernas consistait dans une maison,
 dans des terres, prés, pâturages et bois.
    Le seigneur de Saint-Trivier avait guerre, en, 1365, avec
 le seigneur de Chaneins ; cette guerre avait attiré plusieurs
 gentilshommes dans les intérêts de l'un et de l'autre. Le
 comte de Savoie, qui tâchait de s'attribuer un droit de su-
 périorité sur ces pays, s'entremit de régler ces deux sei-
 gneurs et leurs alliés ; c'est ce qu'il fit par acte du 10 avril,
 passé sous la loge du château du Bourget, diocèse de Gre-
 noble, en présence de Jean, élu et confirmé évêque de
 Tarente, de Girard d'Estrées, chevalier, docteur en droit,
 chancelier de Savoie, seigneur de Baneins, d'Antoine Bet-
 zon, de Jonne, secrétaire du comte de Savoie. Jean de
 Chaneins, ditBret, chevalier, fils d'autre Jean de Chaneins,
 chevalier, avaif été fait prisonnier dans cette guerre ; il
 s'agissait principalement de sa liberté. On convint que
 Jean de Chaneins père et ce Jean Bret de Chaneins, son
,fils n'auraient aucun ressentiment de la prison de ce fils et
 qu'ils ne feraient aucune offense à Guyot de Beauregard,
 à PierreniàJeanBécerel,à Perceval'deMartignat, àBurdel
 ni à tous ceux qui avaient suivi leur parti contre MM. de