Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
168               RÉUNION DE LYON Â LA FRANCE,

   Nous ne devons point, entrer dans le détail des faits qui
suivirent l'usurpation de Boson, Combattu parles rois de
France, il parvient à se maintenir au pouvoir (1), et son fils,
Louis-l'Aveugle, nous apparaît au commencement du xe
siècle comme le seul possesseur de tout le Lyonnais (2).
   Les rois de France n'ont pas renoncé cependant à leurs
droits sur ce pays et appuient volontiers les prétentions
des comtes auvergnats sur la ville de Lyon (3). Mais ils ne
l'emportent pas sur les rois bourguignons. Et dans les
dernières années du xe siècle (986) le roi de France Lo-
thaire cède à sa sœur Mathilde, en considération de son
mariage avec Rodolphe, roi de Bourgogne, le pouvoir plus
ou moins réel qu'il avait encore sur Lyon (4).

Lyon), p. 3. — Cart. d'Ainay et de Savigny publié par A. Bernard
 (Paris, 1853). T. î. Introd, p . LU et suiv.
    Les ouvrages que nous venons de citer adoptent la date 819. L'Acadé-
 mie des sciences, lettres et arts de Lyon lui préfère celle de 880. (Voir
 Monl'alcon. Doc. sur l'Hist. de Lyon. (Konumenta hist. Lugd.) un vol. gr.
 in-4, (Lyon, 1860, p. 343 note.)
    (i) V. La Mure. T. I, p. 36 (note.) — Cart. d'Ainay et de Sav. T. I.
 Introd. p. LU et suiv.
    (2) Cart. d'Ainay et de Sav. T. I. Introd. p . LUI et LIV. — Ménest. pr.
•p. xxrvn, —: Cart. de l'Eglise de Grenoble édit. par J. âfarion. (Paris,
 1869), charte xxxi. A.
    (3) La Mure. T. I, p. 40 ; et p . 55 (note). — Cart. d'Ainay et de Sav.
 T. ï. Introd. p . LIV et LV.
   (4) V. Historiens de France. T. XI, p. 13 et t. XIII, p. 648. — Ménest.
p. 290. — Bibl. nat. Mss. collect. Ihipuy, vol. 96, f° 21 v. — t a Mure.
T. I, p. 54-55, etc.
   Lo don fait par Lolhaire à Mathilde a été mis en doute par M. Grand-
perret (Th.) dans son « Etat politique de Lyon. » (Lyon, 1843) p. 127,
et par M. dé Gingins-la-Sarra, dans son Essai sur la souveraineté de Lyon
(cité dans La Mure. T. I, p . 54-55, note).
   M. de Chantelauze, qui croit i1. la dot, paraît attribuer au Père Ménes-
trier une opinion contraire à celle de ce savant jésuite. V. La Mure. T. I,
p. 54, note, et Ménest. Hist. de Lyon. p. 290.)