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                        ETIENNE MARTELLANGE.                             1>B

 marchands drapiers*, offrent de faire un corps de logis an
 nom de la corporation. Cela en fait déjà quatre si nous
 né nous trompons.
    En juin, le 40, Gaspard Dugué, conseiller du roi et
trésorier de France, donne 6,000 livres pour être em-
ployées au bâtiment et pavillon des pauvres enfants « on
avertira, « est-il dit, « le sieur Picquet qui a fait le plan
du dit bâtiment, afin qu'il lui plaise marquer la dite place.»
On voit, en conséquence, que si Martellange avait fourni
l'idée première, ce n'était point à lui-qu'on,en rapportait
la paternité.
    En 1619 (13 janvier), Pelot, recteur, avec Poculot, offri-
rent de faire bâtir un grand bâtiment, et en 4620 (12 jan-
vier), l'archevêque et le chapitre contribuèrent pour la
moitié de l'église, soit 7,000 livres chacun, y compris les
1,000 livres qu'ils avaient déjà payées (224). La séance
du bureau du 10 mars 1622 eut lieu à N.-D. de la Cha-
rité, et en juin on y amena en bateau les pauvres qui se
trouvaient à Saint-Laurent. Les paneteries et fours furent
exécutés en 1623 Eux frais du sieur Blauf sur un plan
qu'il avait fait dresser.
    Sans prétendre grossir de parti pris l'œuvre de Martel-
lange, déjà si importante, comme on l'a vu, nos conjec-
tures tendent à lui attribuer, en grande partie, les dispo-
sitions si simples et si sages de notre hospice.
   Nous savons d'abord que très-complaisant de sa nature,
notre Lyonnais fournit des conseils à un grand nombre
d'établissements, et il est naturel qu'il ait aidé le plus


   (224] On deit citer encore parmi les premiers fondateurs des bâtiments
de l'Hospice, Horace Cardon, Jacques Moyron, baron de Saint-Trivie.r,
des négociants allemands, suisses et italiens, etc., etc., qui permirent, par
leurs deniers, l'achèvement du clausiral.