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                      VARIÉTÉS.



    L'hôtel Paterin, la rue du Peyrat, Quatuors.


                      L'HÔTEL PATERIN.

    Les bouleversements opérés parla voirie à la montée Saint-
Barlhélemy, pour en reclifier et adoucir la pente, ont éventré
les derrières d'une curieuse maison du XVIe siècle et mis
au jour une merveille d'architecture bien connue des artistes
et des archéologues, à peu près ignorée du public. Fort heu-
reusement les rigueurs de l'alignement et du niveau, peu
soucieuses en général des questions d'art, d'hisloire et de
souvenirs, n'ont atteint qu'une partie insignifiante de l'édi-
fice. Le corps principal est resté intact, et plus heureuse-
ment encore cette maison appartient à des propriétaires
intelligents et conservateurs qui n'ont pas succombé à l'épi-
démie des démolitions et nous ont sauvé cette construc-
tion modèle. Sous la direction de l'habile architecte, M. Mar-
tin, qui en avait déjà gravé et décrit le plan et les élévations
dans son ouvrage publié en 1854, on répare les parties an-
ciennes, el sur l'aile occidentale, à l'alignement de la mou-
lée, on élève une nouvelle façade dans le style de l'ensemble.
On pourra donc montrer à Lyon une véritable maison, d'un
aspect à la fois original et grandiose, correct et conforme
aux données de l'architecture locale et l'opposer aux cons-
 tructions nouvelles, tohu-bohu de décorations disparates em-
pruntées';) loules les époques el à toutes les régions. Un sim-
ple détail, insignifiant en apparence, révèle l'intelligence de
l'architecte. Deux pavillons s'élèvent au couchant. M. Martin
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