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496 LES AMBARRES. « necessarii iEduorum et consanguinei, Cassarem certiorem « faciunt sese depopulatis agris non facile ab oppidis vim « hostium prohiberc. » (Cœsar, Com., lib. i, § il). Parmi ces oppides devons-nous compter les trois Ambérieux et Ambronay qui se trouvaient sur le passage des Helvètes, débouchant du col de Saint-Rambert pouv s'étendre dans les plaines de la rivière d'Ain? C'est probable, mais non prouvé historiquement parlant. Lors du siège d'Alise et au moment où tous les peuples Gaulois sont conviés a envoyer des secours aux assiégés, les, Éduens et avec- eux leurs clients, les Ségusiaves, les Am- bluarètes, les Aulerques brannovices, les Biannoviens sont taxés k fournir 35,000 hommes de renfort. (Imperant iEduis atque eorum clientibus Segusiavis, Ambivaretis (pour Am- bluaritis) (1), AulercisBrannovicibus, Blannoviis millia xxxv. (César, Com., vu, § 75). Après la chute d'Alise., la Gaule fut entièrement soumise; les Ambarres disparuren t comme nation et furent compris dans ces grandes et régulières provinces, qui des 300 peu- ples Gaulois n'en continrent plus que 60, sous le nom de Ci- vitas. Plus de Ségusiaves, plus d'Ambluaretes, plus d'Am- barres , plus d'Atésui, mais bien une provincia Lugdu- nensis. Les provinces gallo-romaines absorbent les natonaii- tés diverses, sauf celles qui par leur puissance, leur prestige historique ou leurs révoltes mêmes ont pu se maintenir pour la postérité, en passant sous la plume partiale et parfois in- timidée des historiens grecs ou latins. Une colonie nouvelle mais romaine, Lugdunum, obtint de la part du vainqueur (1) Au lieu à 'Âmbluaritis « Pulvius legebat Ambarris, quod Bescio, an probaro ausim, quia puto sub vorbis illis eorumque clientibus comprehendi Ambarros. Glarcanus et Cioccon, Ambarris etiam legunt » (Oudendorpius, p. 425, n. 2).