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INSCRIPTIONS Am^QpBS. 41 à la supposition d'un mot aussi long que secundus. C'était dans l'organisation de la légion romaine sous les empereurs, un des cinq centurions ordinarii, su- périeurs aux autres, qui, avec l'assistance de cinq autres centurions, leurs lieutenants, commandaient la première cohorte dite milliaire , parce qu'elle était de mille soldats, tandis que chacune des neuf autres n'en comptait que cinq cents. Le plus élevé en grade des cinq centurions ordinarii et par conséquent des cinquante que comprenait une légion, était le primi- pile qui, assisté de trois centurions, avait le comman- dement de quatre centuries ; après le primipile, venait le prince qui, avec l'aide d'un centurion, commandait deux centuries ; puis ensuite le premier et le second hastats; ils avaient sous leurs ordres chacun une centu- rie et demie , et un centurion unique leur était attaché ; enfin le triaire était seul à la (été d'une centurie (De Boissieu ; Insc. ant. de Lyon, p. 297.) On trouve des hastats fréquemment représentés sur les arcs et sur les colonnes ; leurs armes et .leurs costumes s'y montrent tels que Polybe les décrivait de son temps; c'étaient un casque, un vaste bouclier, une cotte en mailles, une épée au côté droit et une lance. L'excellent diction- naire de Rich, auquel j'emprunte ces détails, nous %& offre la figure d'un hastat pris de la colonne de Marc- Aurèle. En dernier lieu, soit pour donner protection aux de-, niers de.l'Etat, soit pour assister le recouvrement des impôts, notre officier était attaché aux bureaux du pro- curateur des deux provinces de Lyon et d'Aquitaine. C'était, en effet, l'ordinaire que l'administration financière