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SOCIÉTÉ MTTÉRAHtB. 281 M. Rallier débute par le but qui, sous une forme nouvelle, reproduit l'enseignement chrétien : connaître, aimer, servir Dieu. Il (mil par la couronne, c'est-à -dire la récompense : qui aura servi Dieu, possédera Dieu. Du but à la couronne, les chapitres intermédiaires offrent une variété de sujets classés, fans autre enchaînement que l'orlhodoxic de la doctrine. « On y trouve lous les genres de « style, des expressions techniques, des néologismes, des pé- « rioiies classiques, des images poétiques, des allusions my- « thologiques, elc. La pureté de la doctrine est le (il d'Ariane « dans ce dédale de pensées, d'images, de sentiments éclos « spontanément avec leur luxuriante fécondité, leur har- « diesse singulière, leur libre allure, selon le caprice de « l'imagination. » Nous devons a M. Pallias une appréciation intéressante des Recherches historiques sur le pèlerinage des l'ois de France à Notre-Dame d'Embrun, par M. Fabre, correspon- dant de la Sociale, président du tribunal civil de Chambéry, précédées d'une Notice sur Marcelin Former. M. Pallias, auteur des Ephéinéridcs Dauphinoises, fruit de laborieuses éludes locales, était le plus apte à juger l'im- portance historique de la nouvelle publication de M. Fabre. « Le savant jésuite Marcelin Former, dit le rapporteur, « est l'auleur de deux manuscrits qui traitent de l'histoire « civile et religieuse du diocèse d'Embrun ; l'un est écrit en « français, l'autre en latin. « Le manuscrit autographe de l'Histoire d«s Alpes mari- « limes, se trouve à la bibliothèque de Lyon; il existe une « copie du manuscrit latin à la bibliothèque impériale sous ce « litre : Annales ecclesiastici. Les deux ouvrages renfer- « ment des documents que l'on therchcrail vainement ailleurs; « ils offrent un trésor inestimable de délails curieux. » • M. Fabre a relevé les erreurs él les faussetés de ceux qéi