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                      SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE.                   263

 liques, si supérieures à tout ce que l'histoire nous a conservé
 des temps anciens^
    La demande de M. Âudiat, professeur à Saintes (Charente-
Inférieure), était accompagnée : 1° d'une notice biogra-
phique sur le naturaliste Peron; 2° d'une étude littéraire
sur Réginal-Héberl, évoque anglican à Calcutta, avec des
imitations, en vers français, de quelques passages du poète
anglais ; 3°, d'un recueil de poésies, en cours de publication,
intitulées Le Grillon. M. Hignard, au nom de la Commission,
a loué les qualités littéraires du candidat, les fragments cités
des œuvres de M. Âudiat ont pleinement justifié l'appréciation
si compétente de l'honorable rapporteur.
    M. Lefevre-Bréart, instituteur à Launois (Àrdennes), pré-
sentait un gracieux poème des Saisons, sur l'agriculture, sur
les beautés de la nature, la munificence du créateur, la vie
deschamps; el un volume deLepons d'agriculture sous la forme
d'entretiens familiers. Ce dernier ouvrage a reçu les encoura-
gements mérités de plusieurs administrations municipales, el
de sociétés agricoles. M. Estienne était, parmi nous, !e plus
autorisé à nous dire le mérite et l'utilité des leçons d'a-
griculture, dont la propagation est si désirable dans les cam-
pagnes.
    L'affiliation de ces cinq membres correspondants honore la
Société littéraire dans les lettres, dans la magistrature, dans
le sacerdoce et dans l'enseignement.
    Au banquet annuel des membres de la Société, M. Estienne,
qui cultive avec un égal succès la poésie et les fleurs, compa-
rait le Cercle littéraire à une vaste ruche , où mainte abeille
dépose le suc de la science; il consacrait ensuite d'aimables
couplets à ses collègues. Dans d'autres couplets, rappelant la
gaieté franche et l'esprit chevaleresque du temps passé , il
déplorait les habitudes qui font déserter les salons pour les
sociétés qui n'imposent aucune contrainte.