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184            RECHERCHES SUR LES RAPPORTS

il disposa ces extraits, dontHippocrate etGalien fournis-
saient la majeure partie, dans un ordre méthodique, et les
divisa en 70 livres ; ces colleclanea medica, consacrés
à la fois à la médecine et à la chirurgie, ne nous sont mal-
heureusement pas parvenus en entier. (MM. Daremberg
et Dussemaker, dans l'excellente édition gréco-française
 qu'ils publient d'Oribase, s'appliquent à combler autant
 que possible, à l'aide de nouveaux manuscrits, ces lacunes
 dues à l'injure du temps). Oribase parla suite tira lui-
 même de ce recueil ce qu'il contenait de plus important et
 en composa un abrégé en 9 livres sous le titre de Syno-
 psis, adressé à son fils Eustathius.
      Palladius Vlatrosophiste (vers 634, Sprengel), au-
 teur d'un Traité des fièvres, a publié un commentaire
  sur les épidémies (1. 6) d'Hippocrate (Dietz, schol. in.
  hipp. t. 2) et un autre sur les fractures (Foës, sect. 6 ;
 Chartier, XII-270).
      Tout esprit attentif sera sans doute frappé comme
  nous de voir le génie d'Hippocrate servir d'aliment à
  toute l'antiquité médicale et ses œuvres rester la base
  de la médecine et de la chirurgie antiques, comme
  à l'époque de la renaissance elles sont devenues la
  source féconde de la restauration de la science. Un ha-
  bile critique a eu raison de dire : « Remarquons l'influ-
   ence de ces livres qui se trouvent placés à l'origine de
   l'histoire et de la science : tous les âges en reprennent
   l'interprétation, et tous y trouvent de quoi alimenter
   la méditation, de quoi fortifier l'intelligence. » (Littré,
   Hipp. t. I. p. 100).
       Paul d'Egine (vers 640, Sprengel, à 6S0, R. Briau)
   célèbre comme accoucheur et comme praticien, réunit la