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                 DE LA CHIRURGIE AVEC LA MÉDECINE.                         183

 quables commentaires médicaux sur les livres d'Hippo-
 crate, tels que les aphorismes, le pronostic, les épidé-
 mies, le prorrhétique, le régime dans les maladies
 aiguës, le traité des eaux, des airs et des lieux, etc., et
 par des commentaires chirurgicaux non moins remar-
 quables sur l'officine, sur le livre des fractures, celui
 des articulations (celui des plaies de tête a été per-
 du), etc. Il a mérité qu'on dît de lui que « La collection
 de ses œuvres forme à elle seule une bibliothèque médi-
 cale. » (Littrë.)
    Nous nous bornerons, dans les quatre siècles qui sui-
vent, à signaler un très-petit nombre d'auteurs. Oribase
(il florissait de 360 à 390 ap. J.-C), l'écrivain le plus
considérable et le plus savant que nous ayons à mention-
ner après Galien, fut médecin de Julien l'Apostat (360 à
363) et fut chargé par ses ordres, comme il l'énonce lui-
même, « de rechercher et de rassembler ce qu'il y avait
de mieux dans les meilleurs médecins et tout ce qui con-
tribue à atteindre le but de la médecine » (1. 1. Proœm);

beaucoup à Galien. Il fut le créateur de la mécanique animale,... qu'il étu-
dia en anatomiste exercé et en mécanicien habile.» —De Usu partium,
1, 16 : « Cet ouvrage est le chef-d'œuvre physiologique de Galien, et l'on
peut dire de la médecine aneienne.» — HYGIÈNE : De sanitate tuendâ, 1. 6.
 « Galien a été longtemps le meilleur écrivain que l'on possède sur l'hy-
giène.» — PATHOLOGIE : De lotis affectis, 1. 6. « C'est le livre le plus impor-
tant que l'antiquité nous ait transmis sur le diagnostic des maladies.» (De-
zeimeris, Dict. hist.) — THÉRAPEUTIQUE : Ad Glauconem, 1 . 2 : « Ce livre
abonde en judicieuses généralités comme en règles particulières excellentes
sur la méthode thérapeutique;— la notion de la localisation des fièvres s'y
trouve nettement formulée.» (Pétrequin , Des Médecins de Vantiquité). De
Methodo medendi, 1. 14 : « Peu d'écrivains ont exposé avec plus de pré-
cision la doctrine des indications et des contre-indications en médecine.»
(Sprengel, 11-123), etc.