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un cadran d'horloge. Avec la seconde galerie décoi'ée de
flambeaux fort élégants et évidée à jour , percée de
quatre feuilles dans toute sa longueur, la hase de la
grande façade commence. Une arcature formée d'arcs en
tiers point trèfles reposant sur des colonnettes, interrom-
pue par deux écussons effacés; les trois grandes portes
trinitaires surmontées de riches pinacles avec voussures et
stéréobates d'un noble appareil; six pinacles plus petits
couronnant des niches placées entre les trois ouvertures
monumentales dont autrefois les tympans étaient chargés
de bas-reliefs, constituent cette portion cardinale de la
grande façade de Saint-Jean. Les voussures de ces portes
présentent plusieurs rangs de culs-de-lampes dont les
figurines ronde-bosse sont d'une composition très-châtiée.
Le tympan de la porte du milieu, qui est sans trumeau,
se trouve occupé par un bas-relief en plâtre de feu Chi-
nard, remplaçant une statue détruite de saint Jean-Bap-
tiste. Les stéréobates sont remarquables par leurs orne-
ments en médaillons d'un goût sévère et correct; ce sont
des profils grecs sur des lignes tlu moyen-âge catholique
et français : une plate-forme à laquelle on arrive par
trois degrés, précède le frontail.
   La disposition générale de la façade de Saint-Jean,
Monsieur le ministre, paraît mesquine , cependant on
s'arrête avec plaisir à ces détails qui présentent le type du
moyen-âge marié à toute la pureté du galbe antique. Les
portions ouvragées sont distribuées avec une sobriété sage
sur les masses, et ne fatiguent point l'observateur qui se
rend facilement compte de cette fabrique. Ce portail est
l'oeuvre mixte des XIV0 et XV e siècles : il a subi, lors des
guerres de religion , des mutilations très-réparables.
   Le spectateur, en entrant dans l'intérieur de l'église