Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                                177
                       0
Amaulry, 1695 , in-4 . « Comme le P. de Colonia ne réussit
pas moins en prose qu'en vers, il prononça dans le même
collège, un panégyrique du roi, où, relevant les avantages
que nous avons remportés, depuis sept ans, sur nos ennemis,
il leur reproche tantôt l'injustice de leurs armes, tantôt la
témérité de leurs entreprises , tantôt la faiblesse de leur poli-
tique et la grandeur de leur perte. » Journal des Savants,
1695, pag. 420.
   VIL Tragédies et Œuvres mêlées de *** ; Lyon, Jacques
Guerrier, 1697, in-12. C'est la réunion des pièces publiées
séparément de 1693 à 1697, pour lesquelles on a fait impri-
mer seulement un titre. On y trouve : Germanicus , la Foire
d'Augsbourg, Annibal (1695 et '97), Juba (1695, réimprimé à
Lyon, en 1733 , in-12, ainsi que Germanicus , et sans nom de
libraire); Jovien (1696) elles Préludes de la paix, ballet. Toutes
ces pièces , en cinq actes et en vers , sont amusantes comme
des tragédies de cette époque , ou bien encore comme celles
de l'Empire. Les poésies diverses valent encore moins.
   VIII. Orationes latinœ, prœfationes et epistolœ nuncupatoriœ
 Theseon; Lyon , 1700, in-12. La plupart de ces pièces, dit
Moréri, avaient déjà paru séparément ; l'abbé Pernetti pré-
tend qu'elles ont eu trois éditions. J'ai sous les yeux celle qui
a pour titre : Dominici de Colonia Societat. Jesu sacerdotis ora-
Hiones latinœ. Editio altéra auctior et emendatior ; Lyon , Jac-
ques Guerrier, 1700 , in-12. Ce volume est dédié à François
de Mailly, archevêque d'Arles ; l'épître du P. de Colonia > da-
tée de Lyon, xvij. Calend. Januar. ann. M. DCC,(16 décem-
bre) nous apprend que l'auteur avait donné, quinze mois
auparavant, des leçons de numismatique au pontifie d'Arles ,
qui avait, en revanche, guidé Colonia dans l'étude de l'his-
toire, de la langue grecque et de la langue hébraïque. Outre les
trois discours latins dont nous avons parlé, ce recueil en
 contient deux autres. Le premier : De Laudibus historiée et
Disciplinée ecclesiasiicœ, est remarquable sous le rapport du
 style, toujours élégant, toujours pur et limpide,comme dans
                                                     12