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FELIBRIGE 505 cale, le Mèfistofele et le Giomale napolilâno de Naples, etc., publient des traductions en vers des œuvres des félibres et des articles relatifs aux critiques du félibrige. Nous signalerons spécialement les admirables traductions de M. Henry Cardona, Péminent auteur des Studii sulla letteratura Catalana (Naples, chez l'auteur) un livre de haute science et d'originales découvertes. Le 15. Apparition de la Revue du Monde Latin, acclamée par la presse euro- péenne. Ce recueil est publié à Paris sous la direction de M. le baron de Tour- toulon. Nous mentionnerons, comme intéressant le félibrige, les articles suivants pris dans les deux premiers numéros : 2 5 o c t o b r e . — Etudes sur les Troubadours: Elêonore d'Aquitaine, par Victor Balaguer, ancien ministre d'Espagne, député et membre de l'Aca- démie espagnole. Li Noço de Fia, poésie, par Théodore Aubanel. Nécrologie : Madame Mistral, par Paul Marieton. L'Idée latine dans le Midi de la Fiance. 25 n o v e m b r e . — Les hommes des pays latin: Théodore Aubanel, par Paul Marieton: étude littéraire. Elêonore d'Aquitaine (suite), par V. Balaguer, Sonnets, par L. de Berluc-Pérussis. Le Viaduc des Latins. — Il est question de la nomination du félibre catalan, V. Balaguer, au poste d'ambassadeur d'Espagne à Paris. — On annonce pour le commencement de décembre un Annuari Limousi, Périgueux, chez Gassard, sorte d'Almanach historique et populaire en langue romane (idiomes de Tulle et d'Ussel) sous la direction du félibre J . - B . Ghampevol, avocat à Figeac. — On annonce, pour le 22 février, une conférence solennelle de M. l'abbé Gondamin, de VEscolo de la Sedo, à la Faculté libre des lettres de Lyon, sur ce sujet: Fèlibres et Félibrige. Nous lui souhaitons le même succès qu'aux brillantes conférences de M. Ernest Roussel à Nîmes en novembre et décembre dernier. . 1 e r NOVEMBRE. — Apparition de YArmana prouvençau (30 e année). Nous recueillons ceci dans la Chronique annuelle de Mistral : « Revue Lyonnaise (Lioun, 1882-1883) : douno chasque mes un estùdi de « M. Paul Marieton sus li felibre e si prouducioun. Aquéu valent ami a l'a « d'aquéu recuei uno veritablo revisto felibrenco, e si travai intéressant sus « MM. de Tourtoulon, Bonaparte-Wyse, Aguste Fourès, Jôusè Roux, etc., fan « souveta que mené à fin soun entre-presso generouso, l'lstbri dou félibrige, « un libre necessà ri e espéra de touti, ounte s'apariaran, retoucado e coumple- « tado, li noumbrôsi recerco dtiu brave Liounès. » Ce qui veut dire que le félibrige est reconnaissant à la direction de la Revue Lyonnaise d'avoir depuis un an fait si large place aux productions méridionales, sans préjudice toutefois aux œuvres générales ou lyonnaises qui n'ont rien perdu de leur place d'autrefois. Retenu à Rome par un deuil de famille, notre collaborateur, Paid Marieton, ajourne au prochain numéro la suite des Études flamandes et des Pensées de J. Roux. LA DIRECTION. NOVEMBRE 1883. — T. VI. 33