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442 LA REVUE LYONNAISE quelles il ajoute encore celles-cy que cette nappe parait être encore aujourd'hui de mesure pour l'autel de cette même église. En voicy donc la description : « Au milieu de cette ancienne et dévote nappe, à l'endroit où doit être mis le corporalier, lorsqu'on dit la messe, paraissent encore les traces de la figure d'un agneau qui est représenté avec ces deux lettres, en bas, A et U, et ces deux vers entourés d'un rond ou cercle qui enferme ladite figure : Agne Dei, mundi qui crirn'na dira tulisti, Tu nostri m'serans cunctos absolve reatos. « De chaque côté de ce cercle, tout au long sur la dite nappe, sont ces deux autres vers, à sçavoir cetuicy du coté droit : Hic panis vivus, cœlestique esca paralur. • et cet autre de l'autre côté : Et cruor ille saccr qui Christi ex came cucurrit. « Eu travers sont ces deux autres croisans la largeur de la dite nappe, à scavoir cetuicy au-dessus du cercle : Sumat perpétuant pro facto Bertha coronam. et cet autre au-dessous : Hiec cujus studio Palla hwc effulgural auro. « Tout autour et sur les bords et extrémités de la dite nappe sont les autres vers qui s'ensuyvent et premièrement sur le bord d'en haut sont ces trois : Raemigius Praesul Cliristo per sœcula vivat Exutus •ciliis, culparum et Tabe pratus, Hostia viva Deo, sanctaque in corpora factus. « Sur le bord, du côté droit, sont ces deux : Cui Deus omnipotens quotiens hsec liba sacrabit, Concédât veniam, tantoque in numere partem. « Sur le bord d'en bas de la dite nappe sont ces trois autres : Atque suis sanctis socios post funera mortis. Qui cupit hoc epulum sanctumque haurirecruorem, Se prhts inspiciat, cordisque secrela re:oluat