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401                            LA R E V U E LYONNAISE


                                            III

 EN ESPIANT LES « NÉVROSES '» - EN ÉPIANT LES «NÉVROSES»
                  DE ROLLINAT                                         DE ROLLINAT
               P è r m é i mi l i b r e .                         P a r m i mes livros.

   Courue una serp i pie viscous                         Comme un serpent aux plis visqueux
   Dôu mitan de flour perfumado,                         Qui se fourre parmi des roses,
   Tristo Oubreto! te vies pausado                       Triste volume ! iu le poses
                                                         Au sein de mes livrets joyeux,
  , Au sen de mi librot jouious,
      D'ounte, de tis iue souloumbrous,                  D'où tu me scrutes, de-tes yeux
      Me guinchoules, desesperado,                       Lascifs, cyniques et •moroses, ;'
      Goume uno serp i pie viscous                       Gomme un serpent aux plis visqueux
                                                         Qui se fourra parmi' des roses. -
      Doù mitan de flour perfumado !
      E'mé toun alen verinous,                           Par l'êjlatde tes sombres feux,
      E'mé ti ciniquis uiado,                     (      Par l'étrange attrait de tes poses,
      M'ispires uno auro gelado.                         O livre. — Reptile! tu causes
                                                         En mon être un frisson affreux,
      M'emplisses d'un frissoun afrous,
                                                         Comme un serpent aux plis visqueux
      Goume uno serp i pie viscous.
                                            W   ILLIAM G . B O N A P A R T E " W Y S E .
                                                         Mànor of St John'»             '
             . Avoust, 15. 1883


                                            IV

           JOUSEPI SOULARI                                  JOSÉPHIN SOULARY
                                                           La Muse est la fine navette et le
      La Muso es lafinonavet o
                                                        métier un beau pan d'azur. Pour fil,
      Ele teliè'n belpam d'azur.
                                                        il a des rayons. Chaque oçuvrette ne
      Per fiais a de rais. Cado oubreto                 se voit jamais tachée d'obscurité.
      Se vei pas tacado d'escur.
                                                           Femme, paysage p u b i e n fleurette
  Mouliè, paisatgeou be floureto                        garde l'habileté du maître ferme sur
  Gardo l'biais del mèstre sigur                        l'étoffe soliae et unie;tout se montre
  Subre l'estofo bouno e neto ;                         là, vif et pur.
  Tout se mostro, aqui, vièue pur.
                                                           Approvisionne-t-il maintes bon»
  Es que garnis pla de bouticos,                        tiques, ce tisserand? Et de chaland^'
  Aquél tisseire? E de praticos                         combien en a-t-U le nourrissant?, -
  Quantos n'a dounc per le nouiri?
                                                           Un qui en vaut beaucoup :1a Gloire '
  Uno que 'n val fosso : la Glôrio                      qui de sa mémoire, n e ' t i r e r a s son1
  Que perd pas dedins sa memorio                        fils lyonnais Soulary,
  Soun filh liounès Soulari.                              18 septembre, 1883
      18 de setèmbre, 1883.
                                                           AUGUSTE             FÔUIVÈBA.;/