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Professeur de théologie morale . . . le R. P. Amour Bompar.
     »      d'hébreu . . . . . . . . .   » Jean Dumas
     »      de mathématiques. . . .      » Laurent Béraud.
Préfet des classes inférieures . . . .   » François Thovex.
Professeur de logique                    » Barthélémy Thorbaty.
    »       de physique                  » Claude-Ignace Bouhélier.
    » de rhétorique pour l'éloquence     » Antoine Dusserre.
   »               »        la poésie .  » Antoine Mongez.
     Le petit collège ou Collège Notre-Dame, situé dans les bâtiments occu-
pés aujourd'hui par la mairie du cinquième arrondissement, enseignait
gratuitement, depuis la sixième jusqu'à la rhétorique inclusivement.
Il ne recevait que des externes, tandis que le Collège de la Trinité recevait
des pensionnaires payants.
     Après la suppression de leur ordre, les jésuites lyonnais s'étaient réfu-
giés à Avignon et la direction de leurs collèges avait été remise provisoire-
ment entre les mains de professeurs laïques pour le Collège de la Trinité et
de prêtres séculiers pour celui de Notre-Dame. Par arrêt du Parlement en
date du 2 mars 1762, le consulat était autorisé à pourvoir les deux collèges
de nouveaux régents. Un bureau d'organisation fut nommé sous la prési-
dence de l'archevêque. Celui-ci délégua ses pouvoirs à son vicaire général.
      Deux solutions étaient en présence. La première consistait à confirmer
purement et simplement aux maîtres libres la régence des deux collèges qui
leur avait été concédée d'une façon provisoire. Cette solution était préconi-
sée par M. Pupil, lieutenant général en la sénéchaussée. La seconde était de
remettre cette régence entre les mains de congrégations vouées à l'enseigne-
ment. Le consulat et l'archevêque étaient partisans de cette seconde solu-
tion. Le consulat avait même déjà entrepris des pourparlers avec la congré-
gation de l'Oratoire, dont le Collège de Jully était très renommé, et avec
celle des Pères de Saint-Joseph. Mais ces pourparlers traînaient en longueur.
Le Père de la Valette, général des Oratoriens, dont tous les établissements
étaient situés en dehors des grands centres, pensait que ce n'était guère que
loin de la corruption des villes qu'il était possible d'élever les enfants dans
la connaissance de la religion et l'innocence des mœurs. Il est curieux de