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Nationale ( i ) des monnaies mérovingiennes, triens frappé
également àlzernore et que nous avons décrit plus haut.
   ISARNODERO FIT. Buste au diadème perlé.
   R DROCTEBADVS. MN entre un cercle lisse et un cercle
    >
perlé. Croix, le pied soudé à un degré sur un globule accostée
des lettres si (pour i. s.) (Izernore).
   La tête est petite, dans les deux triens, les plis du man-
teau disposés de même, le cercle perlé entourant la croix
latine au revers, identique, ce sont évidemment deux triens
de la même époque et du même monétaire.
   Peu importe que dans l'un il y est DROCTEBADUS et dans
l'autre DROCTEBADO.
   Le nom des monétaires était au nominatif et quelquefois
au datif.
   Ce sont donc bien des triens du même monétaire.
   Reste l'explication des deux lettres A et o qui dans le
triens de Lyon se trouvent au revers sous les deux bras de
cette croix. Il est inutile d'y rechercher la répétition du nom
d'Izernore. M. Prou, à qui j'ai demandé son avis sur ce
point, m'a déclaré qu'on en était réduit à de simples con-
jectures.
   Cependant, en consultant les ouvrages des numismatistes
connus et en examinant leurs planches, j'ai fait une remarque
qu'il m'a paru utile de consigner.
   Fillon, dans ses Lettres sur quelques monnaies françaises
inédites (2), publie dans sa planche IV au numéro 11 et
surtout au n° 19 des triens d'or de Trêves et de Reims con-
tenant au revers dans une couronne deux lettres identiques


   (1) Prou. Les Monnaies Mérovingiennes. Catalogue, p. 30.
   (2) Fillon. Lettres sur quelques monnaies françaises inédites, 1835, Paris,
p. 85.