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                    A LYON AU XVIIe ET AU XVIIIe SIÈCLE                                      425


       Après ces marques de libraires du xvn% nous pu-
    blions l'adresse d'un très habile imprimeur en taille-
    douce de la fin du xvme siècle. Jacques-Antoine Giraud,
    né à Lyon, monta ses presses un peu avant 1772. Il
    tira les premières épreuves des eaux-fortes de Jean-
    Jacques de Boissieu, et donna plus d'une fois au gra-
    veur des conseils qui inspirèrent à celui-ci d'heureuses
    retouches ; de là ces états différents si recherchés par
    les curieux.

      « GIRAUD. Imprimeur en taille-douce Imprime toutes sortes de
    « Gravures Adresses Etiquettes Marques des Fabriques etc. Vend
    « Lettres de change, de Voitures, et Biliets de visite de la plus belle
    « Gravure.
      « Son Epouse tient Fabrique de Filocbe brodée et autres.
      « Il demeure rue bonnevau maison Brossette Talée qui traverse au
    « puit pelu A LYON. »
       xvm= siècle (59).
       (H. 65 mill., L. 95 mill.)


       Les cartiers (faiseurs de cartes à jouer) devaient,
    comme les imprimeurs, signer leurs ouvrages. Le nom
    était inscrit soit sur une des cartes (sur le valet de
    trèfle) soit sur l'enveloppe de chaque jeu de cartes
    gravées par eux (60).

       M. Léon Galle possède l'enveloppe d'un jeu de cartes qui porte
    l'écusson aux armes des de Neufville avec l'inscription suivante :


'     (59) M " ' Giraud.
      (60) « Tous les maîtres du    métier   seront tenus de mettre leurs noms et surnoms,
    enseignes et devises qu'ils auront optes, au valet de trèfle de chaque jeu de cartes, à
    peine de confiscation et de 60 livres tournois d'amende (statuts des cartiers). »

        Nw >. — Novembre 1893.                                                          22