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A LYON AU XVIII0 SIECLE 251 jusque-là les services des sujets qui ont déjà travaillé à cette bonne œuvre. (Art. xvm.) En attendant la possibilité d'avoir un logement en propre « on louera incessamment un appartement composé de « deux grandes chambres, l'une servira pour la cuisine, « l'autre pour loger les deux Sœurs avec une servante « qu'on ne pourra se dispenser de leur donner... On les « meublera de tous les meubles et ustensibles de cuisine « nécessaires aux deux sœurs et à la servante. Il en sera fait « tous les ans un inventaire. » L'une de ces chambres devra aussi être pourvue d'ar- moires pour y fermer les approvisionnements de toute sorte. (Art. xix.) On tâchera de procurer du travail à ceux qui n'en ont pas. On pourra mettre les jeunes enfants en apprentissage, en ayant soin « de ne les placer qu'avec des gens de bien. » (Art. xxi.) Les assemblées mensuelles seront suspendues en septem- bre et en octobre « plusieurs dames ayant biens de cam- « pagne, et étant dans l'obligation de s'y trouver dans ce « temps-là . » Le jour de la Visitation, fête patronale, la Société assis- tera à une grand'messe que M. le curé célébrera pour attirer la protection de la Sainte-Vierge sur la Société en général et chacun de ses membres|en particulier (7). Saint-Paul, d'Ainay, où elles avaient deux maisons, et de Saint-Pierre-le- Vieux d'où elles étendaient leurs soins aux paroisses de Sainte-Croix et de Saint-Georges. (7) Les frais de cette cérémonie, entièrement à la charge de l'œuvre se décomposaient comme suit : 72 livres, au curé.