page suivante »
IZERNORE 49 plus blanche, les fraudes se multiplièrent, l'argent, plus abon- dant, fut plus facilement monnayable et les Carlovingiens, à commencer par Pépin (754), ne frappèrent plus que des deniers d'argent; les triens d'or disparurent peu à peu. Après cet exposé historique un peu long, mais nécessaire, nous arrivons à la description des triens frappés à Izernore. Le premier auteur qui nous ait parlé des monnaies frappées à Izernore est Bouteroue dans son ouvrage inti- tulé : Recherches curieuses des monnaies de France et daté de 1666. Cet ouvrage a vieilli, il est cependant intéressant en ce qu'il dit relativement aux triens frappés à Izernore. Je le cite textuellement : MONNAIES DE GUNTRHAM « Tiers de sol d'or : « Le premier, avec sa tête ornée en diadème perle et « l'habit brodé. Pour légende : ISARNODERO FIT. De l'autre « côté, une croix sur son pied, une boule au-dessous, d'un « côté, à droite un I, et de l'autre, à gauche, un S, pour « légende DROCTEBATUS, MON, pour dire monetarius. « Le second, avec un double diadème, pour légende : « ISARNODORE F., pour dire fit. De l'autre côté une croix « sur deux degrés, une S à gauche et deux II à droite sous les bras, pour reste de légende : TOALDO. « Le troisième avec le diadème perle, pour légende : « IZERNODERO, de l'autre côté une croix sur son pied et « une boule, un I à droite, un V à gauche sous les bras, « pour légende : WINTRIO, MON. N° i. — Juillet 189; 4