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réuni le plus de voix , mais comme la majorité n'a été acquise
ni à l'un ni à l'autre , l'élection est renvoyée à six mois.
   A voir comment les choses se passent, il faut convenir qu'à
a c a d é m i e , comme ailleurs, on s'arrête moins aux litres des
candidats qu'aux considérations de personne et de position.
Qu'est-ce donc que ces engagements pris à l'avance , que ces
paroles d o n n é e s , que ces concessions mutuelles que l'on se
fait de part et d'autre pour assurer l'élection de ses protégés.
Où il y a de semblables intrigues , il y a absence de litres vé-
ritables , et ce n'est plus alors que de la camaraderie.



                        NÉCROLOGIE.

                  MONSIEUR LE DOCTEUR PARAT.

   La ville de Lyon vient de faire une perle qu'elle sentira vi-
vement. M. Parât, doyen de la médecine lyonnaise, est mort
le 13 décembre, emportant des regrets unanimes, avec l'estime
de tous ceux qui l'ont connu durant sa longue et belle carrière.
Quoique arrivé à un âge avancé, le docteur Parât avait conser-
vé l'entier usage de ses facilités intellectuelles ; c'était toujours
ce même savoir, ce jugement sûr et celte vigueur d'intelligence
qui l'avaient sans cesse distingué.
   M. Parai, né à Lyon, d'une famille de commerçants, se livra
à l'étude de la médecine, qu'il exerça bientôt avec autant de
succès que de talent, dans laquelle il se fit remarquer par
toutes les qualités qui distinguent le praticien habile et éclairé,
et où il acquit une célébrité justement méritée, et qui n'a jamais
(souffert la plus légère atteinte.
    H ne se borna pas à briller dans la pratique de l'art médical;
il a voulu, en publiant ses observations^ les rendre profitables
à la théorie de cet art difficile ; il fut, après la révolution^ l'un
des fondateurs de la Société de Médecine de Lyon; il prit part s