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   Essayons cette méthode sur deux batailles d'époque diffé-
rente ^ toutes deux livrées près de Lyon (1) ; si le succès de
nos recherches ne répond pas à nos efforts , nous aurons du
moins fait tout notre possible pour réussir et pour atteindre
le but.


                      MARCHE DE NOTEE TRAVAIL.


   Qu'on nous pardonne de prendre la question au rebours ;
mais, au risque d'être accusés de prolixité, nous avons cru
qu'il était nécessaire de faire d'abord connaître Albin et Sé-
vère tels que l'histoire impartiale les peint, puis les causes
de la bataille, les détails de l'action, son influence, avant
de décrire et de discuter l'emplacement du combat.
   C'est à la fin du deuxième siècle; l'empire romain est déjà
au milieu de la pente fatale qui l'entraîne vers l'abîme ; il va
y rouler avec une rapidité effrayante ; tous les vices, cou-
ronnés empereurs (pas un n'y m a n q u e ) , se succcdiMil «<
                                                            >
le pousser dans le gouffre qu'ils ont creusé; le ..">••
beau reculer, une main plus puissante que tous ..."
mortels a indiqué le ternie de la route; et ce terrr c - -j
fin de la domination payenne de Rome.
   Cette domination, commencée surtout par César, l'homme LOUI-DVI;
le plus complet de l'histoire, parce qu'il réunit le triple génie L'FUM-E
du politique, de l'écrivain et du guerrier (2) ; celle domina- f °"i Xj
tion a eu beau s'appuyer sur un cercle redoutable de pos-
tes fortifiés , elle a déjà usé ses forces dans les champs de
îa'Germanie, avec Varus , sous Auguste ; avec Germaiv.cr.s ,
sous Tibère. L'épée de César n'a pas encore eu le ieaips de
se rouiller dans le t e m p l e , où elle est suspendue en guise


  (1) Notre intention est de traiter de ia même manière la fameuse bataii!-•
des Tard-Venus, livrée à Brignais, à la fin du quatorzième iècle, no ; iii'-i .:
Lyon.
   (2) Chàteaubriant, Etudes historique/!, ire partie, page 420; édil. Lci'èïK