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         Table toujours servie au paternel foyer!
         Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier.
La m è r e , dit Pellico, la mère est le premier amour de l'en-
fance , et il faut ajouter que c'est encore le dernier,
         La madré è il primo dell' infanzia amore.
   Nous avons parlé de Poésies médites, et c'est là , en effet,
le litre du dernier ouvrage de Pellico. Le tome second de l'é-
dition italienne (Turin , 1837, in-8°), se compose de Cantiche,
sorte de légendes , comme nous dirions , et ces Cantiche ne
sontguères susceptibles d'être traduites en français. M. Rossi-
gnol a choisi seulement la Mort de Dante , et il a eu raison.
   Quant à son volume, qu'il intitule Poésies catholiques, et
qui ne pouvait avoir un titre plus v r a i , c'est un volume des-
tiné , ce nous semble , à avoir quelque chose du succès des
Prisons et des Devoirs. La version de M. Rossignol n'a pas le
mérite seulement de la priorité; elle reproduit avec b o n h e u r ,
sinon avec une fidélité toujours très rigoureuse , le coloris
chaste et p u r , la douce et pénétrante parole de Silvio. Quand
même nous désirerions à ce travail un peu plus de nerf et de
relief, cela n'empêche point que nous le proclamions avec
plaisir comme un bon labeur, qui vient d'une plume jeune et
habile, du reste.
                                                     F.-Z.   COLLOMDET.




INSTITUTION D'OCLLIXS. Discours prononcé à la distribution des
   prix, le 20 août 1838, par M. l'abbé Dauphin , directeur-
   supérieur de l'établissement; Lyon , L. Perrin , in-8°.

  Nous sommes grandement en relard avec le discours de
M. l'abbé Dauphin , qui imprime une si heureuse direction
au bel établissement d'Oullins, placé dans le château même
qu'habila Malvin de Montazel, archevêque de Lyon. Le dis-
cours de M. Dauphin a pour objet l'Esprit de sacrifice, et nous