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                CORRESPONDANCE.

    Â Monsieur le Rédacteur de la Revue du Lyonnais,


                                  Lyon le 15 juillet 1838.
         Monsieur,

     Un de vos collaborateurs, M r C. B. D. L. rapporte
dans ses Nouveaux Mélanges, p. 1^0$, que les Grands
Capucins de Lyon jouèrent, trois jours de suite, pendant
le carnaval de iy5y, les Fourberies de Scapin, sur un.
théâtre dressé dans le fond de leur bibliothèque en pré-
sence de leurs confrères du Petit-Foret,   et d'un grand
nombre de leurs pénitents qu'ils avaient invités à ce
spectacle. Pourriez-vous me dire, Monsieur, si cJest à
l'occasion de ces représentations que fut composée une
chanson dont l'abbé de La Tour cite le couplet suivant,
Tom. i . p. 3 i de ses Réflexions morales, politiques et
littéraires sur le théâtre, édition de 1763 :
               Nous jouons des comédies
               Dans l'enclos de nos maisons,
               Et même des tragédies
               Mieux que Molière et Baron.
               Je brille dans le tragique,
               Frère Luc dans le comique.
               Veut-on de bons arlequins ?
               Que l'on vienne aux           (Capucins)

       Daignez agréer, Monsieur, etc.
                                         P. de LAUNOÃ.