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75 c'est une petite allusion plus spirituelle que n o b l e , aussi bien que le Galliœ a Deo datus Galliam Deo reddidit. Cela serait trouvé beau en Allemagne^ où ces jeux d'esprit sont recherchés ; mais cela ne vaut rien en France, à la vue d'une académie comme la vôtre. Les autres inscriptions latines ne disent presque rien , et celle de la quatrième page ferait croire que le maréchal de Villeroy a oublié les bienfaits de Louis XIV, et ne se souvient que de ses vertus. J e con- clus donc en faveur des quatre premières ; mais il est bon de vous avertir que je ne prends cette conclusion que comme simple avocat, et nullement en qualité de juge.... (1). BROSSETTE A ROUSSEAU. 15 avril 1722. « Parmi un grand nombre d'inscriptions qui ont été proposées pour être gravées sur les quatre faces du piédestal de la statue éques- tre érigée à Lyon , voici celles qui ont paru les meilleures : Première face. Première face. LVDOVICO MAGNO ( 2 ) . LVDOVICO MAGNO REGI PATR1 HEROI ANNO M. DCC. XIII ( 3 ) . Seconde face. Seconde face. OPTIMO VER* RELIGIONIS ET AMANTISSIMO PRINCIPI, ADSERTORI ( 4 ) . FRANCISC. DE VILLEROY VRBIS ET PROVINCIjE GVBERNATORI. (1) Même tome, p. 273—274. (2) Proposé par l'Académie, \oyez le procès-verbal déjà cilé de la séance du 29 mai 1742. (5) Adopté par la ville. Voyez Archives, t. H, p. 352. (4) Adopté par la ville. L'Académie avait proposé : Religionis vindici.