Revue du Lyonnais » série 5 - n°32 ( 1901 ) » pp.491

              LES JULLIACIENS AU SIEGE DE LYON                       491

               Au pied d'un satrape à moustache
               Foulé sans avoir de relr'che,
               Tu serais détruit à présent.
               Il vaut encore mieux nous entendre
               Brailler des vers sans les comprendre
               Ou bien pousser un argument,
               Qui vous confond et vous assomme,
               Et qui bienfait en baroco
               Vous embarrasse un habile homme
               Par un al qui, par un ergo,
               Que pourrir dans la poussière.
               Quel honneur, mon pauvre tapis !
               Si tu peux finir ta carrière
               Dans un jour comme celui-ci!
                Vis-tu jamais TAcadémie
               Obtenir pareille faveur
               En aussi bonne compagnie ?
               Tu connais notre bienfaiteur.
               Dans la crainte de lui déplaire,
               Personne n'ose le nommer.
               Mais de l'amour le plus sincère
               Chacun de nous sait bien l'aimer,
               Et prétend que cet amour dure
               Au moins autant de temps que l'heureuse nature
               Daigna te préserver de la mite et du ver.

  Le 28 février i 784, un de ses condisciples les plus chers,
lyonnais également, Sauveur Sherlock (1) quittait le collège,

  (1) Sauveur-François-Louis Sherlock, né à Lyon le i