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346 NWTALIS RONDOT C'est à partir de r8)0, époque à laquelle Rondot fut désigné pour représenter à Paris la Chambre de commerce de Lyon, qu'il commença ses travaux sur la soie et les ma- nufactures de soieries. En 1851, il présentait au Conseil supérieur de l'agriculture, des manufactures et du com- merce un rapport sur l'industrie des soies et soieries. Un autre rapport sur le même sujet, établi pour servir de base au traité de commerce avec l'Angleterre (1860), eut deux éditions, en 1860 et 1862 (1). Son rapport sur l'Exposition universelle de Vienne en 1873 est une véritable mono- graphie et présente une vue d'ensemble de l'industrie soyeuse dans le monde entier. Les vers à soie, les cocons, les soies, la fabrication, les centres de production, toutes les phases de cette merveil- leuse mise en œuvre défilent sous nos yeux avec une incom- parable clarté. La science de l'économiste et du statisticien, le goût exquis de l'écrivain et de l'artiste donnent à ces études plutôt arides tout l'attrait que l'on aime trouver dans une page d'histoire imagée. Ce rapport, publié en 1874, fut réédité, considérablement augmenté, en 1875, par la Cham- bre de commerce de Lyon, sous le titre : Y Industrie de. la Soie. C'est encore à la généreuse initiative de la Chambre de commerce que l'on doit la publication du très important (1) Rondot fut l'un des six commissaires délégués par le Gouverne- ment pour le traité de commerce avec l'Angleterre. Il prit une part active aux délibérations et ses services furent hautement appréciés par le cabinet de Saint-James et le ministère du Commerce.