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                         SOCIETES SAVANTES                            145

   Séance du 27 mars. — Présidence de M. George, ancien président.
— Au nom de M. l'abbé Rousset, empêché, M. l'abbé Martin donne
lecture d'une étude sur la Primutie de l'Eglise de Lyon, d'après un
manuscrit des archives de l'archevêché dont M. Rousset annonce la
prochaine publication, — M. George communique un travail sur la
Sarrasinière, située non loin du Rhône, à trois kilomètres environ
d'Andance (Ardèche) et qui, à la suite d'un précédent rapport de M.
George au ministère de l'instruction publique, a été classée dans
les Monuments historiques. D'après l'orateur, cette ruine ne serait autre
que le reste du trophée que les auteurs anciens disent avoir été érigé
par Quintus Fabius Maximus, en mémoire de sa victoire sur h s
Allobroges et les Arvernes réunis (122 ans av. J. C.).
   A ce propos, M. Gabut fait remarquer combien plus nombreux sont
les vestiges antiques sur cette rive du Rhône que sur la rive opposée.
— M. Joseph Berger lit un épisode du siège de Belfort : la Fanfare des
mobiles du Rhône.

   Séance du 17 avril. — Présidence de M. Dcsvernay. — M. Aimé
Vingtrinier communique quelques notes sur deux pamphlets anonymes
publiés à Lyon dans les dernières années de la Restauration et qui
eurent un énorme retentissement. Conçus en termes d'une mordante
ironie à l'endroit des notabilités lyonnaises de l'époque, ces écrits pro-
voquèrent les colères du parti royaliste intransigeant qui en détruisit
tous les exemplaires qu'il put réunir ; aussi n'en trouve-t-on plus depuis
longtemps. On sait que l'auteur principal fut Lamerlière. aidé d'un
groupe de collaborateurs. Leur anonymat fut si bien gardé que la police
du temps n'arriva jamais à les connaître. — M. E. Cuaz donne lecture
de la fin de son étude sur les Templiers lyonnais, préliminaire d'un
travail plus considérable sur le monastère des Célestins. A Lyon,
comme partout, les biens des Templiers, 1ers de leur suppression,
furent dévolus à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, dont la comman-
derie de notre ville devint plus tard le chef-lieu de la province ou langue
d'Auvergne qui était auparavant Bourganeuf.


  Séance du I e r mai. — Présidence de M. E. Richard, ancien président.
— M. Joseph Vingtrinier fait hommage de son volume : La Chapelle
de Saint-Roch à Choulans. — M. Léon Mayet donne lecture d'un article
humoristique intitulé La jeuime heureuse, à propos du mouvement
   N° 2. — Août 1901.                                                10