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44° UNE VIEILLE MAISON LYONNAISE Au xiv e siècle, les Varey semblent tenir en mains les meilleurs immeubles du quartier Saint-Jean. En 1303, Barthélémy de Varey reconnaît une maison rue Pescherie, aujourd'hui quai de Bondy ; son frère Benoît en reconnaît une autre au même lieu; Bernard de Varey rend le même hommage pour sa maison de la rue Juiverie qui fut de Guillaume de Farges. Elle porte actuellement le n° 6. En 1371, c'est encore un Bernard de Varey avec Guillaume de Varey dit Ploton (Pluton) qui la possède. Jean de Varey, reconnaît en 1407, la maison de la rue Juiverie qui porte actuellement le n° 12, dont la façade fut reconstruite en 1618, par noble François de Mussine. Une maison d'angle, située à la descente du pont de Saône a parle regni, joignant par derrière la maison des Bestes (Thomassin actuellement, 1, place du Change), est reconnue en 1303 par Guillaume d'Albert et Bernard de Varey; une autre maison « et opératoire » (laboratoire ou magasins) fut de Humbert de Varey ; elle appartenait alors aux héritiers de Pierre Bernard. Même année, Bernard de Varey, dit le Grand, recon- naissait une grande maison appelée de la Ferratière et de la 5 deniers pour « l'entrée du Roy », Il pourrait avoir été courrier, mais on n'en est pas certain, et on ne lui connaît ni alliance, ni postérité. Le nom de son père ne se retrouve pas dans les notes de Guichcnon {lus;. Bill. Fcic. Mai. de Monip.) sur les Varey; Ennemond de Varey était seigneur d'Avauges en 1384, année de sa mort. Il eut pour fils Jean, et pour petit-fils Charles de Varev, seigneur d'Avauges, marié à Emeraude de l'Eschalicr, testa !c 8 mai 15 10. De ce mariage est issu François de Varey, aussi seigneur d'Avauges, père d'Humbert de Varey, seigneur de lïehiiont, dont le fils, Antoine de Varey Pompicrre, seigneur de Belmont, baron de Maleval, Virieu et Chavornay, teste en octobre 1553, ayant épousé Meraude de Grolée. Mais nous voici bien loin d'Artaud et peut-être de sa famille.